Les Verts Européens veulent légaliser le partage de fichier

Le 6 juin 2009

Des millions d’Européens s’apprêtent à aller voter demain, et en Suède, le parti Pirate s’apprête à faire un carton. Rien de similaire en France, et pourtant, il existe un moyen de voter utile, et une excellente raison de se lever demain matin pour aller à sonn bureau de vote. Les Verts Européens, le groupe parlementaire rassemblant [...]

Des millions d’Européens s’apprêtent à aller voter demain, et en Suède, le parti Pirate s’apprête à faire un carton. Rien de similaire en France, et pourtant, il existe un moyen de voter utile, et une excellente raison de se lever demain matin pour aller à sonn bureau de vote.

Les Verts Européens, le groupe parlementaire rassemblant les partis écologistes en Europe et qui détient pour l’instant 42 sièges au parlement, défendent depuis le début de leur procès ThePirateBay. Lors du lancement du Pacte des Libertés Numérique, les Verts ont été le premier parti politique à signer le manifeste, et un peu avant cela, les Verts avait lancé ce petit clip de contre propagande.

Ce parti pris est en parfaite cohérence avec les initiatives des Verts durant le dernier mandat du parlement Européen. Ils ont été parmi ceux qui ont fait barrage à Hadopi, se sont opposé à IPRED, la loi Suédoise de renforcement et de défense du copyright visant à criminaliser les atteintes à ce dernier.

Les Verts sont ceux qui ont une idée claire de ce que la société de l’information devrait être : moins de copyright, plus d’Open Source, pas de breverts logiciel, un respect absolu de la neutralité des réseau, pas de loi autorisant la coupure de l’accès à internet en cas de téléchargement à but non commercial, et j’en passe.

Les Verts font la promotion et défendent l’idée d’un internet comme plateforme d’échange d’information, où le P2P serait un outil de partage et de découverte. Pour le groupe parlementaire, “les usages non commerciaux de l’internet ne doivent pas être l’objet de sanction”.

Pour ce qui est de la surveillance généralisée, leur position est limpide, ils s’opposent à  “toute surveillance systématique du net, car elle est incompatible avec le droit à la vie privée”.

Ajoutez à cela le plus important : faire en sorte que la planète puisse être, demain, vivable pour nos enfants.

Pour ma part, mon choix est fait.

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